St Barthelemy

Maintenant que nous nous dirigeons vers St Barth, nous prenons conscience que le voyage touche à sa fin. (tout au moins pour la partie familiale, la plus importante pour nous)

Le 05 Avril, nous ancrons dans la baie de Gustavia et hop à l’eau pour se détendre après les 6 heures de près serré depuis Statia.

Nous resterons une dizaine de jours sur St Barth pendant lesquels, Bénédicte et les enfants profiterons de la médiathèque, nous ferons également quelques promenades malgré que cette île ne s’y prête pas vraiment par ses routes étroites et une circulation digne d’un célèbre rond-point parisien à 17h00.

Et puis, il y a les évaluations du CNED à faire et à envoyer. Comme à son habitude, Violette s’y colle très consciencieusement

et Ferdinand également mais d’une manière plus personnelle pour ne pas dire décontractée sous le regard de sa maîtresse.

Paques est là et les cloches semblent être passées. Les enfants se mettent à la chasse aux œufs.

C’est fou ce qu’il peut y avoir de cachettes sur un bateau ! Les fins limiers sont fiers d’exhiber leurs trouvailles.
Le 12, une fois les devoirs postés, nous partons mouiller dans l’anse du Grand Colombier plus au nord de l’île.

Vacances de Pâques oblige, il y a déjà pas mal de monde. Après être repassé par Gustavia pour faire les formalités de sortie, nous partons mouiller à l’île fourchue qui se trouve à mi-chemin vers la partie hollandaise de St Martin en compagnie de Yemanja.

Ce bout de terre désert fait partie d’une réserve naturelle et nous ne pouvons pas nous empêcher de débarquer pour grimper sur les rochers et profiter d’un peu de calme et de nature avant Philipsburg.

Les grands feront leur cairn,

et les filles le leur.

Puis après avoir essayé de sympathiser avec un autochtone,

nous prenons, le 17, la direction de Sint-Maarten toute proche. En cas de roulis, Violette s’est organisée.

De Nevis à Statia en passant par St Kitts

De Barbuda, nous repassons par Antigua afin de faire les formalités de sortie. Mouiller dans le port de St John’s entre paquebots et flotte marchande ne nous tente pas et nous retournons donc jeter l’ancre à Deep Bay. De là, nous allons en taxi se ravitailler et se mettre en règle.

Le lendemain, direction la petite île de Nevis distante d’une quarantaine de miles. Près de Sandy island, nous croisons ce qui nous semble être un cachalot.

Nous prenons une bouée devant Charlestown,

le mouillage est très rouleur et agité par une houle de Nord. Nous allons faire un tour en ville et visiblement, nous ne sommes pas les seuls à y avoir songé.

La mauvaise qualité du mouillage nous poussera à quitter rapidement Nevis pour St Kitts et le 28 Mars nous ancrons avec Yemenja devant Basseterre. Nous affrèterons un taxi pour aller visiter le fort de Brimstone et faire le tour de l’île.

Le mouillage devant Basseterre est également très rouleur (toujours cette houle de Nord) et nous décidons d’aller chercher un peu de calme un peu plus au Sud dans White house bay.

Le 04 Avril, direction la petite île de Statia plus au Nord. Nous passons cette fois au pied de Brimstone hill et de son fort.

Après une navigation assez tranquille d’une vingtaine de miles,

nous attrapons une bouée dans Oranje Baai au pied de la petite ville de Oranjestad (Statia est une île néerlandaise) Décidément, les mouillages depuis quelques jours sont assez délicats au point même d’aller chercher avec Philippe de Yemenja un bateau qui s’est détaché en l’absence de son équipage.

( heureusement les clés étaient sur le tableau moteur !)

Oranjestad est une petite ville endormie

depuis laquelle nous avons une très belle vue sur la baie.

Nous abandonnons l’idée de nous rendre sur Saba car la houle de nord doit se renforcer et ses mouillages ont la réputation d’être inconfortables dans ces conditions. Donc le 05 Avril nous nous rendons sur St Barth à trente miles de là.