de Villasimius (Sardaigne) à Cefalù (sicile)

Le 06 Août, il est temps de quitter la Sardaigne où nous avons passé de très beaux moments. Nous quittons vers 11H00 Villasimius


pour une traversée d’environ une trentaine d’heures jusqu’à l’île de Marretimo dans les Egades. Violette et Georgia se disent au revoir
Le vent sera très capricieux toute la journée que chacun occupera à sa façon , LEGO pour Violette et diverses occupations pour Ferdinand et les grands. La fin de la journée sera marquée par la prise d’un gros thon que je ne parviendrai jamais à remonter par manque d’expérience et d’organisation
(pardon pour la tenue de pêcheur mais je faisait une petite sieste lorsque le cric… cric… comme dit Ferdinand m’a sorti de la couchette). La nuit sera plus propice pour avancer à la voile et les enfants profiteront d’un beau coucher de soleil avant d’aller faire la même chose.
Le lendemain à 15H00, nous arrivons à Marretimo, une surprenante ville qui nous fait vraiment penser au sud. Nous mouillons près du village et nous sautons dans l’annexe pour un apéritif mérité.
La nuit sera agitée avec un vent de 30N venant d’on ne sait où qui nous privera d’un sommeil réparateur. On a beau se dire que le matériel est en bon état, que l’ancre est crochée comme il fallait (après bain vérificatif…) que la longueur de chaîne est parfaite et que le bout amortisseur est super bien dimensionné et efficace…. J’ai pratiquement pas fermé l’œil de la nuit !!!
Le 08, nous ne pourrons pas avoir de place au port de Favignana (complet jusqu’au 25 !!!) alors nous décidons d’aller nous refaire une santé à Trapani. C’est la première fois que nous sommes confrontés à une telle foule et les mouillages encombrés ne nous inspirent pas du tout.
Un bon force 6 nous mènera au port de Trapani où nous avons pu obtenir une place par téléphone. En rentrant dans le port nous passâmes près d’un hydrofoil qui, manifestement, avait raté son entrée la veille.
puis ce fut la confusion totale, nous parcourûmes en long et en large le port entre les ferry et les hydrofoils pour trouver l’endroit où une place nous attendait (tout cela avec 25N de vent, c’est d’un pratique !!!). Nous n’avons pas trouvé l’endroit où nous avions réservé … mais en insistant un peu et avec l’aide de Fred, le commandant du yacht « Offshore », le personnel très sympa de la Marina di Maestrale nous acceptera en poussant tout le monde et en répondant aux rares râleurs que c’était à cause des bambinos (les enfants sont rois en Sicile !!!). Nous y passerons quelques jours très « tranquiiiilé ! a posto ! » comme ils disent là bas. Nous nous promènerons un peu dans Trapani qui ne nous emballe pas trop mais nous sommes près des pêcheurs et le marché aux poissons, très typique, rend les enfants dubitatifs.
nous ferons la connaissance d’Alain, Elodie et Margaux sur leur beau "Fastnet"
avec lesquels nous assisterons à une fête donnée par la marina.
Avant de repartir, nous monterons avec la télécabine à Erice, une très belle ville aux allures du mont St Michel mais plus en hauteur
« les trois cloches » comme dans la chanson.

De retour au ponton, Ferdinand connaîtra la gloire en pêchant son premier poisson tout seul comme un grand. Le 13 Août, nous partons pour San Vito non sans saluer Tony et toute l’équipe de la Marina di maestrale, un très bon endroit si l’on passe par Trapani
San Vito est une station balnéaire très jeune et très bruyante où la plage est un immense camping dédié à la techno avec un côté bon enfant et cool. Violette et Ferdinand y feront du trampoline, du poney et un peu les zouaves sur la place.
Une étape musclée de 38 miles nous amènera à Villa Igiea près de Palerme. L’ostrogoth nous montrera encore une fois ses qualités marine et ce n’est qu’une fois passé le capo Gallo que nous pourrons nous allouer un peu de repos lors d’une baignade au pied du mont Pellegrino.
Nous irons visiter Palerme, mais seulement le palais normand et sa chapelle palatine
ainsi que la Cathédrale. Nous faisons attention à ne pas trop lasser les enfants par cette chaleur même s’il faut dire qu’ils sont très courageux .
Le 19 août, nous quittons villa Igiea pour la très belle ville de Cefalù. Après un bon pique nique sur le pont, nous prendrons 2 bonites. C’est Ferdinand qui les remonte
...et à moi le sale travail.
l’arrivée vers 20H00 sur Céfalù sera magique
avec en prime, un magnifique coucher de soleil. Le mouillage sera un peu rouleur et le lendemain matin nous sauterons dans l’annexe
pour visiter la ville. De retour au bateau, la Guardia Costera nous attendait pour nous signifier que nous étions trop près de la côte (on s’en doutait un peu !) et nous allâmes mouiller de l’autre côté.
Le 20 Août au soir, après avoir fait le plein de gasoil nous prenons la direction des îles éoliennes et nous pensons être à Vulcano au matin…
A bientôt…

De la Caletta à Villasimius

la Caletta à Villasimius


Le 24 juillet, nous quittons le port de la Caletta en direction de la Cala Luna dans le golfe d’Orosei

La mer est belle et un petit force 3 au bon plein nous assure une navigation de tout repos pour la trentaine de miles à parcourir.


Le golfe est très beau et ma foi assez désert.
Nous arrivons en fin d’après–midi et nous jetons l’ancre dans une eau turquoise près de la plage bordée de falaises aux multiples grottes et c’est la routine qui s’installe… baignade dans une eau transparente au milieu des poissons… jeu à celui qui trouve l’ancre le premier…
Nous passerons une nuit très calme en compagnie d’un autre bateau et le lendemain, après notre baignade matinale nous embarquons dans l’annexe pour aller visiter la grotte blue marino. En sortant, une surprise nous attendait, la brise était montée, une désagréable houle se heurtait aux falaise et nous fîmes le chemin inverse dans une annexe qui ressemblait plus à un shaker. L’accostage au bateau fut chaud et si le vent se calma en soirée le bateau bougea ainsi toute la nuit sans risque de toucher quiconque car nous étions seuls. Pas tout à fait car le soir nous aperçûmes un couple de randonneurs qui s’installaient sur la plage pour dormir. Cela nous rappela l’époque où avec Bénédicte nous randonnions sac à dos en faisant du camping sauvage… c’est aussi une façon géniale de voyager qu’il nous tarde d’expérimenter avec les enfants lorsqu’ils seront plus grands.
Le lendemain matin, après le bain, nous prenons la direction de Sta Maria Navaresse non sans faire un arrêt devant la grotte de Fico

où il faudra laisser le bateau à l’ancre dans 15 mètres d’eau alors que le zodiac de la grotte viendra nous chercher. Cette grotte est très belle et son personnel très sympathique nous fera même une visite guidée en français. L’endroit est à privilégier à blue marino qui nous a semblé plus piège à touristes.
De retour au bateau, les 50 mètres de chaîne seront remontés sans effort (le guindeau électrique est une merveilleuse invention !!!) et nous rallions Sta Maria Navaresse.
Nous passerons 2 nuits là pour s’occuper du ravitaillement et nettoyer le bateau, non sans profiter du village et de la plage.
Le 28 juillet à 17H40 nous larguons les amarres pour Cagliari à plus de 80 miles. Nous avons tous envie de cette navigation sous les étoiles. J’espérais un peu de NW force 3 confirmé par les fichiers météo grib mais nous aurons du F2 de SW au début et rien ensuite. Le trajet se fera au moteur et y perdra un peu d’intérêt. Nous nous consolerons par une séance cinéma avec « Astérix chez les bretons »
et la nuit sera quand même très étoilée et Bénédicte sera saluée au petit matin par un grand dauphin solitaire. En cours de route, nous décidons qu’il n’est pas utile d’arriver trop tôt à Cagliari (nous allons plus vite au moteur) et nous mettons le cap vers le Capo di Pula de l’autre coté de la baie. Les enfants sont en super forme mais les adultes un peu dans le pâté. Le 29 à 08H10 nous jetons l’ancre et après notre rituelle baignade matinale, nous sautons dans l’annexe pour aller visiter le site romain de Nora. C’est extraordinaire et, de l’avis général, beaucoup plus parlant que le forum de Rome. On y déambule dans les rues entre habitations, temples et thermes et avec un peu d’imagination (Bénédicte en a beaucoup !) on s’y croirait. « attention les enfants vous marchez sur vos toges !!! » « Et comme ça papa tu le vois l’Ostrogoth !!! »
Le soir nous serons à Cagliari, la capitale de la Sardaigne. Une fois dans le port, un bateau nous fait de grands signes en direction de quelques dauphins évoluant au milieu des ferry et des grues. Nous accostons sur le quai principal qui semble en effervescence et une nuée de bras se jette sur nos amarres. Nous tombons en pleine organisation de la Sandalion cup Cagliari et malgré tout nous serons autorisés à rester là au milieu des régatiers et le responsable nous offrira même des tee shirt . L’accueil et la gentillesse des autorités est remarquable et les environs de Cagliari valent bien à nos yeux le nord et la Maddalena.
Nous sympathiserons avec Louis et Gisèle qui nous signalèrent les dauphins et Louis me donnera des cours de pêche et nous indiquera les beaux coins de la région.
Cagliari est une ville agréable très marquée par son histoire et très cosmopolite. Nous nous y sentons bien et une visite en petit train nous enchantera. Un soir la ville est en fête et des animations et des groupes musicaux amateurs se mettent en place un peu partout. Les enfants laisseront même une trace éphémère dans la rue.
Le 1er Août nous quittons le quai salués par Gisèle et Louis tout à la préparation de leur très bel Ecume des mer pour les régates. Mouillages à Cala Régina, Cala Pira sans oublier les leçons :



Violette attend son tour
Une petite partie de dames

et le 03 août nous entrons à Villasimius pour préparer notre départ pour la Sicile à une trentaine d’heures de navigation de là.
A bientôt …