Le 17 janvier, nous quittons le mouillage du Marin et après un rapide passage par le ponton GO pour faire le plein d’eau nous prenons la direction de Ste Lucie.
Nous appréhendons un peu notre première traversée d’un canal ( passage entre les îles) qui ont la réputation d’être très agités par la houle de l’atlantique. Effectivement, le vent n’est pas très fort, environ 20N, mais les 2 à 3 mètres de houle par le travers nous donnent l’impression d’être dans un shaker. Heureusement que le vent est là pour nous appuyer .
Les filles seront très courageuses pour leur reprise de navigation sportive. Arrivés sous le vent de Ste Lucie, tout se calme et nous rallions tranquillement la crique de Marigot Bay .
mais sans faire de folies car nous comptons repartir le lendemain vers 04h00 pour rejoindre Bequia sans nous arrêter sur St Vincent qui ne jouit pas d’une bonne réputation. On verra mieux au retour.
A 03h50, nous sortons de la baie endormie (sauf ceux qui auront été réveillés par la remontée de l’ancre… pardon !) et en route. Nous serons alors obligés de faire du moteur car l’île est élevée et nous dévente complètement. Nous profitons de ce répit avant d’attaquer le canal de St Vincent qui, d’après le Patuelli , est souvent agité à l’approche de St Vincent.
A 03h50, nous sortons de la baie endormie (sauf ceux qui auront été réveillés par la remontée de l’ancre… pardon !) et en route. Nous serons alors obligés de faire du moteur car l’île est élevée et nous dévente complètement. Nous profitons de ce répit avant d’attaquer le canal de St Vincent qui, d’après le Patuelli , est souvent agité à l’approche de St Vincent.
Malgré le monde, le coin ne nous déplait pas et nous décidons d’y rester 2 jours.
et d’en profiter pour faire un peu de lessive
Le 21, nous partons pour l’île Moustique. Nous longeons Moon Hole
et ses habitation troglodytiques.
et ses habitation troglodytiques.
Nous avions prévu de nous arrêter à Petit Nevis mais les conditions ne sont pas optimales pour faire du tourisme. 25-30 N de vent et la houle piles dans le nez. Le trajet n’est pas long 10 miles mais en voyant le bateau se dresser et retomber brutalement dans une mer d’écume je croise les doigts pour que Moustique soit sympa et efface ce sentiment de suspicion qui se déclare chez mon équipage face à ce laborieux détour. D’autant que cela sera plus long que prévu car nous ne pouvons pas dépasser 3,5N.
Enfin, vers 13h00, nous nous trouvons à l’abri dans Britannia Bay. Ici, c’est interdit de mettre l’ancre et il nous faut prendre une bouée gérée par la « Moustique Compagny ». C’est important de disposer d’un personnel volontaire et qualifié.
Coup de bol, nous tombons en plein festival de blues et nous nous précipitons au Basil’s bar pour assister aux dernières répétitions
Le lendemain nous irons nous promener dans l’île où les enfants revisiteront La Fontaine,
auront glané plein d’idées déco pour leur école
auront glané plein d’idées déco pour leur école
L’île Moustique, c’est l’île des milliardaires certes mais dans un esprit de simplicité sans « matuvu » ni mauvais goût. Tout le monde vous dit bonjour spontanément et la nature est partout respectée. D’aucun me diront que c’est facile avec l’argent mais je leur rétorquerai que pour avoir pas mal navigué en Méditerranée l’argent ne fait pas partout bon ménage avec le bon goût et l’écologie.
Toujours est-il que nous sommes emballés par cet endroit et nous aurons même la chance de rencontrer un de ses habitants avec qui nous partagerons un jus de pomme dans la plus belle maison qui nous aura été donnée de voir. Un beau moment de simple convivialité impromptu. Avant de repartir, nous nous paierons même le luxe (c’est le lieu qui veut ça !) de laisser les enfants seuls sur le bateau pour assister à un concert de blues au Basil’s .
C’est toujours difficile de quitter un beau mouillage
Pourtant c’est ce que nous ferons le 23 pour rejoindre Mayreau en passant par Canouan juste pour mouiller le midi à l’abri. En repartant, j’ai serré d’un peu près Petit Canouan et l’on s’y est bien fait brasser !!!
Vers 16h00, nous ancrons dans Salt Whistle Bay surchargée ce qui n’empêchera pas les enfants d’avoir la plage pour eux seuls (comme souvent)
Le lendemain de bonne heure nous ferons un saut de puce pour Saline Bay où après avoir visité le village,
Ferdinand se trouvera un coin pénardalors qu’avec Violette nous battrons des œufs en neige pour confectionner des rochers à la noix…de coco.
La méthode est sans doute expéditive mais terriblement efficace !!!
Prochaine étape, les Tobago Cays et la barrière de corail
Prochaine étape, les Tobago Cays et la barrière de corail
apercus des hauteurs de Saline