Le 16 octobre donc à 07h00 (les formalités tunisiennes sont parfois énervantes !) nous quittons Monastir pour près de 900 miles.


Les premiers quarts sont toujours difficile à mettre en place car le rythme n’est pas encore pris. Au matin, les dauphins sont là, difficile de s’en lasser.

Nous pêchons du poisson tous les jours que ce soit de l’espadon ou de la dorade coryphène et c’est bien agréable d’avoir toujours du poisson frais.
Les jours passent et chacun vaque à ses occupations favorites comme la lecture, les parties d’échec électronique ou pour certain, plus artiste, la création.


Nous aurons la visite d’un charmant passager clandestin qui restera avec nous 2 jours.

Evidemment, c’était trop beau et nous faut rallier Carthagène car un coup de vent est annoncé entre le cap Gata et la mer d’Alboran.
Nous entrons le 21 octobre à 23h50 dans le port de Carthagène après 5 jours et 17 heures de navigation.



Le 25 au matin, le vent tombe complètement et nous démarrons le moteur. Jusqu’à Gibraltar ce sera très tranquille avec un beau coucher de soleil et les dauphins qui durant la dernière nuit nous accompagnerons jusqu’à la Pointe Europa.

Queensway quay marina est fermée pour travaux et Marina bay est complète ce qui ne nous arrange pas vraiment car nous allons être bloqués ici pour une semaine car de l’autre coté, les dépressions se suivent avec plus de 40N de vent et des creux de 8 à 10 mètres au large de Portugal. Un coup de vent étant également annoncé ici pour le jeudi 27, nous décidons de quitter le mouillage pour aller trouver une place à Algéciras. Nous n’y trouverons pas mieux qu’un quai en béton interdit sans électricité ni eau à coté des vedettes de secours où nous serons ma foi tolérés par la police et bien à l’abri.

Notre artiste en profitera pour peaufiner sa très belle sirène et nous sommes admiratifs du résultat en tenant compte du peu de moyens disponibles.

On peut pas dire qu’Algeciras soit une ville très agréable pour le touriste de passage, mais nous prenons notre mal en patience.
Nous obtiendrons finalement une place à Marina bay le samedi et nous pourrons enfin préparer le bateau et visiter, sous une pluie battante, la ville de Gibraltar.


Les deux jours suivants, ce sera du près sous la pluie d’abord puis dans un temps à grains dont le dernier sera le plus gros avec une pointe à plus de 44N à son passage. Ça dure pas longtemps mais ça secoue quand même.
Le vent de Nord Est s’installera dans la journée du 06 et à nous les joies du spi et du portant en compagnie des dauphins. C’est vraiment ce qui s’appelle jouer avec l’étrave.

Le 08 Novembre vers 15h00 , nous sommes en vue de Lanzarote où nous allons nous arrêter pour ensuite rejoindre Sta Cruz sur Tenerife où nous attend Seb notre nouvel équipier qui habite sur l’île. A Arecife,

Le lendemain vers 11h00, nous repartons pour Ténérife distante de 150 miles, soit une trentaine d’heures de nav. Bien sûr, nous regrettons de ne pouvoir rester plus car Lanzarote est très belle mais Manu, le matinal se chargera de nous faire un petit reportage photo très alléchant. En route, nous déroulons la ligne sans conviction car nous n’avons rien pris depuis Gibraltar et voilà un assez gros thon qui se laisse prendre par le leurre. Guy bien calé sur la jupe attend son client mais je suis obligé, tant ce dernier se bat, à faire doucement.


et à 14h30 nous entrons dans le port de Santa Cruz de Tenerife.


Mais où va t’on mettre tout ça !!!
