Les Açores, Horta et Cais do Pico

Le lendemain de notre arrivée, nous sommes réveillés par le responsable de la marina qui gentiment nous demande de changer de place car elle est prévue pour un yacht qui arrive.

Nous nous en doutions car c’était la seule place de libre et tous les bateaux sont à couple. Mais nous n’avons voulu déranger personne en pleine nuit. Il faut dire que le personnel de la marina d’Horta est très sympa et compétent. il nous trouveront même une place sur catway le surlendemain.

Nous quittons donc le mythique ponton d’accueil

pour une place plus pratique

Nous profiterons de notre escale pour nous reposer et vaquer aussi aux tâches plus domestiques. Bruno, très courageux, part se promener tôt alentour et nous ramène de belles photos

et également de bons tuyaux gastronomiques.

Un bateau effectuant la transat retour, se doit respecter la tradition qui consiste à peindre sur les quais ou sur les digues un motif marquant son passage. C’est avec beaucoup de plaisir que nous nous attelons à la tâche.


et voilà le résultat.
à ce moment, j’ai une pensée affectueuse pour Juan, le créateur du monogramme de L’ostrogoth.

Le 10 juin, après avoir laissé passer quelques dépressions, nous décidons de partir pour Sao Miguel, une île à environ 155 miles dans l’est sud est. Le vent est prévu autour de 25 nœuds mais comme c’est plutôt du portant on s’y risque.

Dès que nous sortons, nous sommes cueillis par des rafales à plus de 30N. Nous pensons que c’est dù à l’accélération entre les îles de Pico et Faial et nous continuons confiants.

Parvenus sur la côte nord de Pico, une autre surprise nous attend: les rafales descendant du pic de Pico (alt : 2351m) nous déboulent dessus à plus de 40N. nous décidons alors de nous arrêter dans le petit port de Cais do Pico où, d’après les instructions nautiques, nous pouvons trouver un quai de commerce pour apponter.
La violence des rafales nous dissuade de tenter l’accostage et par chance nous pourrons prendre un corps mort en bon état.
Il est convenu de passer la nuit ici et comme notre passage sur Sao Miguel devient compromis, Bruno et Simon iront faire une promenade dans l’île avant de repartir le lendemain soir directement sur Pornic à 1300M environ.

Le lendemain, comme prévu le vent s’est calmé. Nous ne sommes pas chauds pour gonfler l’annexe alors je fais signe à un pneumatique de venir vers nous pour lui demander de débarquer les gars que j’irai chercher le soir sur le quai avec le bateau.

Plus le zodiac approche et plus nous nous apercevons qu’il ne s’agit pas de promeneurs… ils acceptent de bon cœur et voilà Bruno et Simon en route sous bonne escorte !
Simon me paraît un peu préoccupé…

Les gars feront une belle balade,

j’irai les récupérer vers 19H00
et, après un dernier regard au mont Pico, en route…