en attendant ...

L'0strogoth est depuis le 13 décembre au Marin en Martinique où Bénédicte et les enfants sont arrivés le 14.

La rédaction de l'article sur la traversée est en cours mais les Antilles et le planteur ne poussent pas à une action effrénée... bon, j'y retourne.

à bientôt

De Monastir aux Canaries


Le 16 octobre donc à 07h00 (les formalités tunisiennes sont parfois énervantes !) nous quittons Monastir pour près de 900 miles.

Nous savons que nous n’aurons pas trop de vent jusqu’au Cap Bon, puis qu’il nous faudra faire du près en attendant que le vent tourne à l’est dans un peu plus de 24h. Le premier coucher de soleil d’un long voyage
et c’est la première nuit en mer. Je dois dire que j’ai un peu le blues de ne pas être avec Bénédicte et les enfants mais l’ambiance est bonne et il ne faut pas s’attarder sur ses états d’âme. A 01h00 du matin, je suis tiré de ma couchette par la marine tunisienne qui par radio veut tout savoir de nous mais de façon très aimable toutefois.
Les premiers quarts sont toujours difficile à mettre en place car le rythme n’est pas encore pris. Au matin, les dauphins sont là, difficile de s’en lasser.
Jusqu’au 18, nous alternerons entre moteur et voiles lorsque le vent montera.
Nous pêchons du poisson tous les jours que ce soit de l’espadon ou de la dorade coryphène et c’est bien agréable d’avoir toujours du poisson frais.
Les jours passent et chacun vaque à ses occupations favorites comme la lecture, les parties d’échec électronique ou pour certain, plus artiste, la création.
Le vent passe enfin à l’est et nous pouvons alterner l’allure sous spi le jour
et sous génois tangonné la nuit, durant lesquelles il faut être vigilant à cause du trafic des cargos.

Nous aurons la visite d’un charmant passager clandestin qui restera avec nous 2 jours.
Piou-Piou , comme nous l’avions appelé disparaîtra lors d’un empannage trouvant décidément que ces gars-là étaient vraiment trop agités.
Evidemment, c’était trop beau et nous faut rallier Carthagène car un coup de vent est annoncé entre le cap Gata et la mer d’Alboran.

Nous entrons le 21 octobre à 23h50 dans le port de Carthagène après 5 jours et 17 heures de navigation.
Manu, amateur d’escalade, ne résistera pas à l’envie de monter en haut du mat pour la vue et ainsi en profiter pour faire une petite inspection.
Le 24 à 05h00 nous repartons pour Gibraltar
avec quelques appréhensions quand à la sortie en atlantique. Evidemment, nous nous ferons quand même secouer au cap Gata et nous rentrons un peu vers le golfe d’Almeria pour souffler un peu.
Le 25 au matin, le vent tombe complètement et nous démarrons le moteur. Jusqu’à Gibraltar ce sera très tranquille avec un beau coucher de soleil et les dauphins qui durant la dernière nuit nous accompagnerons jusqu’à la Pointe Europa.
Nous entrons dans la baie le 26 à 05h00 et nous apprenons, alors que nous nous annonçons au trafic control que les marinas sont fermées et qu’il nous faut aller ancrer au fond de la baie. La traversée de nuit au milieu des cargos au mouillage avec des feux de tous cotés n’est pas aisée mais à 06h00 l’ancre est crochée et hop, tous au lit.

Queensway quay marina est fermée pour travaux et Marina bay est complète ce qui ne nous arrange pas vraiment car nous allons être bloqués ici pour une semaine car de l’autre coté, les dépressions se suivent avec plus de 40N de vent et des creux de 8 à 10 mètres au large de Portugal. Un coup de vent étant également annoncé ici pour le jeudi 27, nous décidons de quitter le mouillage pour aller trouver une place à Algéciras. Nous n’y trouverons pas mieux qu’un quai en béton interdit sans électricité ni eau à coté des vedettes de secours où nous serons ma foi tolérés par la police et bien à l’abri.
Parfois la grille sera fermée et il nous faudra faire de l’escalade pour revenir au bateau. L’attente s’organise en étant régulièrement en contact avec Michel notre routeur.

Notre artiste en profitera pour peaufiner sa très belle sirène et nous sommes admiratifs du résultat en tenant compte du peu de moyens disponibles.
La journée du vendredi sera la plus agitées et nous enregistrerons à l’anémo une pointe à 39,2N dans le port. Nos voisins du secours en mer sont sur les dents.

On peut pas dire qu’Algeciras soit une ville très agréable pour le touriste de passage, mais nous prenons notre mal en patience.

Nous obtiendrons finalement une place à Marina bay le samedi et nous pourrons enfin préparer le bateau et visiter, sous une pluie battante, la ville de Gibraltar.
Le lundi 03 novembre, vers 16h00 nous quittons la baie de Gibraltar pour les Canaries, à plus de 5 jours de là. Nous sommes conscients que c’est encore un peu tôt mais il nous tarde de bouger.
La traversée des rails est assez stressante et nous sommes étonnés par un tel trafic. A la nuit tombée, nous serons du coté des côtes marocaine ouf ! merci le radar et l’A.I.S.

Les deux jours suivants, ce sera du près sous la pluie d’abord puis dans un temps à grains dont le dernier sera le plus gros avec une pointe à plus de 44N à son passage. Ça dure pas longtemps mais ça secoue quand même.

Le vent de Nord Est s’installera dans la journée du 06 et à nous les joies du spi et du portant en compagnie des dauphins. C’est vraiment ce qui s’appelle jouer avec l’étrave.
a nuit et la journée du 07 sera moins bucolique avec 25N de vent dans une belle houle de travers. C’est là que l’on apprécie les qualités d’un bateau comme l’Ovni. Nous laissons faire le pilote auto qui se débrouille très bien et nous descendons ainsi en sécurité à plus de 7 nœuds.

Le 08 Novembre vers 15h00 , nous sommes en vue de Lanzarote où nous allons nous arrêter pour ensuite rejoindre Sta Cruz sur Tenerife où nous attend Seb notre nouvel équipier qui habite sur l’île. A Arecife, nous ne trouverons pour nous amarrer qu’un quai désert sans eau ni électricité mais nous avons l’habitude et cela fait très bien notre affaire. Après 5 mois en méditerranée, ça fait tout drôle de régler les amarres en tenant compte de la marée! Un petit tour en ville après 6 jour de mer, un resto et hop au lit.

Le lendemain vers 11h00, nous repartons pour Ténérife distante de 150 miles, soit une trentaine d’heures de nav. Bien sûr, nous regrettons de ne pouvoir rester plus car Lanzarote est très belle mais Manu, le matinal se chargera de nous faire un petit reportage photo très alléchant. En route, nous déroulons la ligne sans conviction car nous n’avons rien pris depuis Gibraltar et voilà un assez gros thon qui se laisse prendre par le leurre. Guy bien calé sur la jupe attend son client mais je suis obligé, tant ce dernier se bat, à faire doucement.
Le 10 novembre, en fin de matinée, le pic de Teide pointe entre les écoutes du génois,

et à 14h30 nous entrons dans le port de Santa Cruz de Tenerife.
Sitôt amarrés à la Marina de l’Atlantico,nous nous penchons sur le casse-tête de l’avitaillement pour 4 personnes pendant un mois.
Nous souhaitons terminer assez vite la préparation du bateau pour pouvoir ensuite faire un peu de tourisme avant le grand départ.
Mais où va t’on mettre tout ça !!!
et en plus, il manque les vivres fraîches et les fruits et légumes ...on verra bien.

Entre Pornic et Monastir

J’ai fait l’aller retour à Pornic avec Bénédicte et les enfants pour aller voir ma mère ce qui m’a permis également d’aller chercher au chantier Alubat les grosses anodes pour les changer.

Le 12 octobre j’ai retrouvé Guy et Manu à l’aéroport de Bordeaux avec un panneau solaire sous le bras (je n’ai pu qu’en trouver un en Tunisie et aucun à Malte) et mes anodes dans le sac. J’étais sûr que cela allait être folklo et je n’ai pas été déçu. A peine assis dans l’avion, j’ai été appelé par l’hôtesse et j’ai du partir en courant à la bagagerie non sans avoir demandé au commandant de m’attendre. Là, il m’a fallu déballer mes lingots et donner un cours improvisé sur les anodes sacrificielles. J’ai du être clair car après, toujours au pas de course, être retourné à l’avion qui n’aura perdu que 15 mn une voisine de siège m’a assuré avoir vu un chariot embarquer mon sac. Ouf !!! Je dois dire également que je me suis bien fait chambrer.

Arrivés à l’aéroport de Monastir, c’est le panneau solaire qui a été l’objet de l’attention d’un policier peu amène, qui après m’avoir demandé la valeur de l’objet (que j’ai divisée par 3) m’a laissé passer après l’intervention d’un collègue plus ouvert.

Bon nous voilà enfin sur « L’ostrogoth » et nous avons 3 jours pour faire réviser le gréement et améliorer l’accastillage en vue de la traversée par Laurent qui a monté très courageusement sa société « GrééAcc » à Monastir et faire poser les panneaux par la société AES de Sousse qui a tenu parole et qui était là le jour et l’heure prévus ce qui est un gage de sérieux ici.



Le 15 tout est prêt et nous décidons de partir le lendemain pour Gibraltar. Maintenant quand je dis nous, il faut ajouter un quatrième équipier : Michel Meulnet routeur météo de « Searout » qui va nous suivre grâce au téléphone satellite et nous aider dans nos choix de route jusqu’à la Martinique.

Bilan d'une ballade méditerranéenne

Tout d’abord, le parcours :


La Corse est toujours aussi belle vue de la mer mais lorsque l’on connaît l’intérieur par le GR 20 et le monte Cinto ainsi que les sentiers « mare à monti ou mare à mare » on éprouve une petite frustration (vite passée) en lorgnant les terres.
L’escale de quelques jours aux Lavezzi avec un temps super dans les bouches de Bonifacio a été féerique.

L’archipel de la Maddalena quoique déjà fréquenté nous a permis de profiter de très beaux mouillages. La descente de la Sardaigne sur sa côte est nous a permis d’apprécier plus de calme et la gentillesse des sardes (qui en embrassant d’un regard la mer vous assurent qu’ils sont fiers de n’être qu’un peuple de bergers.).

Les îles Egades et la Sicile nous ont parues plus agitées et la densité sicilienne nous a vite sorti de la quiétude sarde.

Puis il y a eu les îles Eoliennes et vraiment, nous y avons fait un long séjour très agréable et très dépaysant. Il y a des endroits comme cela où on se sent bien et sans doute que cette activité sourde et si présente de la terre participe à la magie des lieux. Je m’attendais à de belles navigations ventées entre les îles mais le vent aura été totalement absent pendant ce séjour. Nous les avons appelées les îles « VOLVOiènnes ».

Le séjour à Malte aura été très sympa malgré le temps qui n’a pas été vraiment top. Un temps pour faire du CNED !!!

Et il y a le départ pour la Tunisie qui marque la fin de cette deuxième aventure et le retour pour 2 mois à Pornic de Bénédicte et des enfants. Ces derniers, on le comprend, piaffent de retourner à l’école et de retrouver leurs copains et copines. Non sans une certaine appréhension d’ailleurs. Dur parfois de ne pas culpabiliser de ce que nous leur imposons par nos choix de vie.

Nous avions prévu de pousser jusqu’à la Grèce mais pour réussir un beau voyage, il faut avancer au rythme de tous et surtout il faudrait beaucoup plus de temps … mais c’est déjà pas mal.


Parlons maintenant de l’équipage :

Quel bonheur d’être en famille...
C’est une chouette expérience et nous avons été épatés par la capacité d’adaptation des enfants et par leur curiosité. Nous n’avons éprouvé aucun poids à cette vie en cercle fermé et la joie toujours présente est un atout indispensable.

Un grand bravo à Bénédicte qui sait toujours réconforter les autres et qui même inquiète lors des navigations ou des manœuvres de port ventées participe avec bonne volonté et courage. Toutes les équipières savent de quoi je parle … Elle est également parfaite lorsqu’il s’agit de négocier une place dans un port complet. Et de plus, il lui a fallu faire travailler les enfants tout l’été et s’attaquer aux cours du CNED en septembre… chapeau ! Je n’avais qu’à m’occuper du bateau et de sa marche, de la pêche ,du blog et jouer avec les enfants. C’est sans doute ça être le plus heureux des hommes ?

Je pense que cela nous a rendu plus forts et plus solidaires d’être inscrits dans un projet collectif.

Méditerranée oblige, les enfants n’auront pas rencontré de copains ou copines. Nous le savions au départ au point même de modifier notre projet. Mais nous avons croisé beaucoup de gens très sympas et ouverts le plus souvent des jeunes retraités avec lesquels nous partageâmes de bons moments. Je ne cite personne de peur d’en oublier. Nous pensons que le futur séjour aux Antilles sera plus convivial avec toutes les familles qui y passent l’hiver.

Un autre problème de la méditerranée est le coût de la vie et surtout les tarifs de port très élevés. (que j’avais un peu sous estimés !)

GrasEt le bateau :

Nous connaissions déjà ses qualités marines et avions aussi apprécié ses performances très honorables pour un bateau de ce type. La vie à bord en famille est aisée et confortable et l’on peut vite oublier que nous sommes dans un bateau de moins de 12 mètres.
Je ne regrette pas la « chère » isolation et toutes les aérations supplémentaires que nous avons faites installer. Au plus chaud de l’été, il nous est même arrivé de préférer manger à l’intérieur. La largeur du cockpit est appréciable mais surtout… la confortable jupe y est devenu l’endroit indispensable du bateau : baignade, pêche, douche et dernier salon où l’on goûte ou l’on cause les pieds dans l’eau.
Du point de vue technique, nous ne déplorons que le changement de la pompe à eau à Malte (encore que pris en compte par la garantie volvo).

De Malte à la Tunisie

En rentrant dans la baie de la Valette,

nous sommes conscients que trouver une place à cette période ne sera pas aisé mais nous nous fions à notre bonne étoile et nous nous dirigeons vers la très prisée marina de Msida.
Bien entendu, il n’y a pas de place mais le sympathique équipage de « Tudo Bem » nous offrira son couple en attendant qu’une place se libère.

Après une bonne nuit, nous partons en ballade à La Valette. Son centre, à notre goût, n’offre que peu d’intérêt et nous préfèrerons les extérieurs plus adaptés aux envies de découverte des enfants.
Ces derniers,


s’arrêtent devant un exemple de flegme britannique à la mode méridionale.
Les matous semblent aussi patients que le pêcheur et, ma foi, parfois ça peut payer.

Nous décidons de rester quelques jours ici et d’en profiter pour faire changer la pompe à eau qui suintait un peu (changement pris en charge par l’extension de garantie) et faire faire une révision du moteur par l’agent Volvo. Nous essaierons aussi de trouver des panneaux solaires mais cela s’avèrera très difficile et la société Ecogroup de Malte nous mènera en bateau (c’est un comble alors que nous sommes en escale !!!) par son amateurisme et son manque de sérieux. Nous ne perdrons pas notre temps que nous partagerons entre le Cned le matin et les promenades l’après-midi et le soir.
Les rue du vieux quartier témoignent de l’importance du commerce maritime dans l’histoire de Malte.
Les déplacements dans l’île sont facilités par la densité de son réseau de transport public.


Nous passerons un très joyeux moment à bord de Tudo Bem avant que son équipage ne parte pour la Sicile.
Retour de shopping avant de se préparer pour le départ.
Effectivement, nous avons décidé de rallier directement la Tunisie le lendemain 28 septembre à 05h00. A l’heure dite, tout est prêt et malgré l’heure matinale Bénédicte est dans une forme éblouissante et aussi motivée par les 36 heures de nav. qu’un skipper du Vendée Globe !!! Mais à la mise en service du pilote, le fusible de ce dernier fondra et avec l’aide d’Hervé et d’Alain de « Morskoul » l’interface fautive sera déposée sans conséquence pour le fonctionnement du pilote si ce n’est l’impossibilité de l’utiliser en mode régulateur. Un grand merci à tous les deux pour leurs conseils, notamment les techniques de pêche d’Hervé.

Nous partirons donc le lendemain à 5h00 pour la dernière navigation en famille en méditerranée.
La traversée est assez tranquille la première journée, marquée par quelques prises…
Tiens j’attendais plutôt les dorades coryphènes dans l’atlantique
Au petit matin, encore un avant goût de transat avec ce poisson volant
et Ferdinand est déjà au travail .
Il a bien raison car un peu plus tard, nous prendrons un bel espadon que nous partagerons à Monastir avec Phil et Bernard de Tudo Bem

L’arrivée sur la Tunisie sera bien mouvementée avec plus de 30 N de vent et une mer très difficile caractéristique de la région.

Après 5 jours très occupés par le rangement du bateau et les ballades dans la médina, l’heure du départ approche et il est temps de dire au revoir à Marine,
à la marina
et à la Tunisie.

Une nouvelle aventure nous attend …

De la punta lingua à Malte


Après avoir eu la confirmation de l’arrivée de nos colis, nous quittons donc Salina le 02 septembre en direction de Milazzo au Nord Est de la Sicile.

Les 30 Miles seront parcourus au moteur (encore !!!) et après un arrêt baignade au cap Milazzo, nous arriverons à la marina vers 16H00. Là, les enfants découvrent avec un certain plaisir que qualifierais de masochiste les documents du Cned.



Le 04, direction le détroit de Messine et Riposto au pied de l’Etna.
Passer un détroit est toujours un moment particulier lorsqu’on navigue et j’ai encore le souvenir de Gibraltar. Nous imaginions l’entrée beaucoup plus marquée


et cette petite plage sous le pylône est rigolote


car il faut penser à l’importance du trafic.



Evidemment le vent nous a lâché et nous ressentons les multiples remous du nord du détroit.


Nous ne nous arrêterons pas à Messine et, passant devant, pas de regrets. Nous apercevrons au loin les fameux bateaux qui chassent l’espadon


( la photo n’est pas terrible).

La cote ne deviendra intéressante qu’à partir de Taormina

et nous arriverons à Riposto vers 18H00 .

La marina est très luxueuse à notre goût mais la ville est assez déprimante. Nous louons une voiture pour aller voir l’Etna de plus près


et les enfants seront assez impressionnés



surtout par la vision de cette maison.



Nous irons aussi voir le golfe d’Alcantara et son canyon où Bénédicte et les enfants prendront contact avec l’eau glacée des montagnes.


Je l’avoue je n’en ai pas eu le courage. Puis nous passerons par la belle Taormina trop fréquentée pour continuer à monter jusqu’à Castelmola où nous tombâmes sur une sympathique réunion de vieilles voitures


pour ensuite aller nous restaurer et rentrer au bateau ma foi assez épuisés.

Vue sur le volcan depuis le bateau.

Le 08 septembre, direction Syracuse


où nous nous amarrons au pied de la vieille ville… mais tout à la manœuvre nous avons perdu de vue les enfants ! où sont ils ? Ah les coquins.


Nous passerons quelques jours à sillonner sans but précis les ruelles en étant sous le charme de cette ville


où tous les mariés de Sicile semblent se retrouver là entre belles toilettes et décontraction générale.


Nous y ferons la connaissance de Gisèle et Jean-Marie sur leur bateau au nom si particulier.


Cela me fait penser à une inscription sur un mur d’école chez moi à Tarbes au moment de la première vague de taggers où l’on pouvait lire « j’sais pas quoi écrire ».


Le 11 septembre vers 23h00, après avoir frugalement fêté l’anniversaire de Bénédicte,



nous quittons la Sicile pour Malte que nous atteindrons le lendemain vers 17h00 en ayant pensé en cours de route à changer le pavillon de courtoisie.

Arrivée sur La Valetta .



A bientôt ...