Donc, le 11 juin 2009 à 19h20 UTC, nous sommes en route pour la dernière partie du voyage. 
Le départ est très cool avec une mer plate et environ 10N de vent. Je pense que Bruno et Simon seraient d’accord avec moi pour nommer cette étape : « la croisière s’amuse ». Bien sûr, il faut toujours rester concentré et attentif au matériel car l’océan reste un endroit où il faut vraiment compter sur soi-même.
Heureusement, nous avons eu le loisir de rencontrer plusieurs animaux de différentes tailles qui agrémenteront le voyage.
Cela a commencé par une mouette curieuse et qui s’est laissée abusée par le réalisme de notre leurre de surface. J’entends encore Bruno alors qu’un autre jour, des oiseaux survolaient notre ligne: « ils sont trop malin pour se faire avoir ! » Il faut croire que celle-ci
L’était moins que les autres.
Heureusement, nous avons eu le loisir de rencontrer plusieurs animaux de différentes tailles qui agrémenteront le voyage.
Cela a commencé par une mouette curieuse et qui s’est laissée abusée par le réalisme de notre leurre de surface. J’entends encore Bruno alors qu’un autre jour, des oiseaux survolaient notre ligne: « ils sont trop malin pour se faire avoir ! » Il faut croire que celle-ci
L’était moins que les autres.
 
 
Mais cela lui servira de leçon doit-elle penser lorsqu’une fois libérée elle reprendra son envol.
 Plus tard, des dauphins viendront nous rendre visite.
 Plus tard, des dauphins viendront nous rendre visite. Peu après le départ, nous avions pris un petit thon mais cette fois, il s’agit d’une belle bête.
 Peu après le départ, nous avions pris un petit thon mais cette fois, il s’agit d’une belle bête. 
  
Bruno est prêt à l’accueillir et l’on aperçoit le morceau de teck ( appelé aussi gourdinch) destiné à assommer l’animal. Plus tard, il faudra le vider.
 Il faut maintenant dire que nous avons mangé du thon pendant quatre jours et, malgré l’inventivité culinaire de Bruno, j’ai craqué. Les gars magnanimes m’en ont dispensé pour quelques repas. (quelle joie enfin d’ouvrir une boîte de conserve !!!) Je salue ici leur volonté d’airain.
 Il faut maintenant dire que nous avons mangé du thon pendant quatre jours et, malgré l’inventivité culinaire de Bruno, j’ai craqué. Les gars magnanimes m’en ont dispensé pour quelques repas. (quelle joie enfin d’ouvrir une boîte de conserve !!!) Je salue ici leur volonté d’airain. Question navigation, c’est toujours aussi tranquille. Alors que pendant et avant notre escale aux Açores c’était le défilé des dépressions, nous profitons d’un anticyclone pas trop envahissant qui a même l’obligeance de se prolonger par une dorsale vers le golfe de Gascogne. Avec l’aide de Michel de SEAROUT, nous nous laissons porter sur le bord Nord de cette dorsale Nous pourrons enfin porter un peu le spi et lorsque le vent reviendra plus du Nord, il nous faudra affiner les réglages.
 Question navigation, c’est toujours aussi tranquille. Alors que pendant et avant notre escale aux Açores c’était le défilé des dépressions, nous profitons d’un anticyclone pas trop envahissant qui a même l’obligeance de se prolonger par une dorsale vers le golfe de Gascogne. Avec l’aide de Michel de SEAROUT, nous nous laissons porter sur le bord Nord de cette dorsale Nous pourrons enfin porter un peu le spi et lorsque le vent reviendra plus du Nord, il nous faudra affiner les réglages. Le sixième jour, nous nous fîmes peur. Une ou deux fois déjà, nous avions croisé la route de baleines nonchalantes sans doute en cours de migration. Il suffisait juste de rester assez loin et de s’assurer de ne pas rentrer dans les arcs de cercle avant et arrière des animaux.
 Le sixième jour, nous nous fîmes peur. Une ou deux fois déjà, nous avions croisé la route de baleines nonchalantes sans doute en cours de migration. Il suffisait juste de rester assez loin et de s’assurer de ne pas rentrer dans les arcs de cercle avant et arrière des animaux.Mais cette fois, nous avions des souffles tout autour et de plus en plus près. Après avoir coupé le sondeur nous avons changé plusieurs fois de direction pour éviter d’en approcher une mais toujours une autre se trouvait sur notre nouvelle route.
 Le plus extraordinaire, c’est que pour la première fois nous entendions les sons qu’elles émettaient, puissants et fragiles à la fois. Nous décidons d’opter pour une route et de ne plus dévier car il n’y a pas la moindre agressivité de leur part. Notre seule crainte est de voir l’une d’elle passer trop près et toucher le safran. Au bout d’une heure, soulagés nous étions de nouveau seuls avec le regret de n'avoir pas pris d'autres photos ni d'avoir filmé l'évènement.
 Le plus extraordinaire, c’est que pour la première fois nous entendions les sons qu’elles émettaient, puissants et fragiles à la fois. Nous décidons d’opter pour une route et de ne plus dévier car il n’y a pas la moindre agressivité de leur part. Notre seule crainte est de voir l’une d’elle passer trop près et toucher le safran. Au bout d’une heure, soulagés nous étions de nouveau seuls avec le regret de n'avoir pas pris d'autres photos ni d'avoir filmé l'évènement.Le lendemain, c’est au tour d’une tourterelle turque de venir se reposer sur le bateau.
 Nous nous demandons encore ce qu’elle faisait seule si au large et ce qu’elle est devenue.
 Nous nous demandons encore ce qu’elle faisait seule si au large et ce qu’elle est devenue.
Nous approchons du but et Bruno se fait une beauté.

Le 22 juin au matin, nous passons près de Belle-Ile.

Et le soir, nous nous présentons devant le port de la Noéveillard
 A ce moment, je suis partagé entre la joie de retrouver Bénédicte et les enfants et un sentiment de tristesse devant la fin de cette belle aventure.
 A ce moment, je suis partagé entre la joie de retrouver Bénédicte et les enfants et un sentiment de tristesse devant la fin de cette belle aventure. Mais la sagesse dit que le retour fait partie du voyage et je sais que c’est encore un beau challenge de rester heureux auprès des siens et de réussir sa vie.
 Mais la sagesse dit que le retour fait partie du voyage et je sais que c’est encore un beau challenge de rester heureux auprès des siens et de réussir sa vie.Voici quelques photos de l’arrivée prises par Béatrice dont la présence avec Thierry et leurs enfants a contribué à l’émotion de cet instant.






Et Simon aura même la surprise de voir arriver ses parents et amis de Bordeaux sur le bateau familial,
 pendant que les garçons imaginent d'autres aventures.
pendant que les garçons imaginent d'autres aventures.  Il est temps maintenant de faire un petit bilan de cette belle année et de préparer la vente de notre fidèle compagnon de route: L'ostrogoth ...
              Il est temps maintenant de faire un petit bilan de cette belle année et de préparer la vente de notre fidèle compagnon de route: L'ostrogoth ...
bilan et réflexions bientôt sur le blog, à bientôt...
 



 et voilà le résultat.
 et voilà le résultat. à ce moment, j’ai une pensée affectueuse pour Juan, le créateur du monogramme de L’ostrogoth.
 à ce moment, j’ai une pensée affectueuse pour Juan, le créateur du monogramme de L’ostrogoth. Dès que nous sortons, nous sommes cueillis par des rafales à plus de 30N. Nous pensons que c’est dù à l’accélération entre les îles de Pico et Faial et nous continuons confiants.
 Dès que nous sortons, nous sommes cueillis par des rafales à plus de 30N. Nous pensons que c’est dù à l’accélération entre les îles de Pico et Faial et nous continuons confiants. Il est convenu de passer la nuit ici et comme notre passage sur Sao Miguel devient compromis, Bruno et Simon iront faire une promenade dans l’île avant de repartir le lendemain soir directement sur Pornic à 1300M environ.
 Il est convenu de passer la nuit ici et comme notre passage sur Sao Miguel devient compromis, Bruno et Simon iront faire une promenade dans l’île avant de repartir le lendemain soir directement sur Pornic à 1300M environ. Simon me paraît un peu préoccupé…
 Simon me paraît un peu préoccupé…
 j’irai les récupérer vers 19H00
 j’irai les récupérer vers 19H00 
  
  et c’est parti pour environ 2400 miles ( environ 4400 km ) jusqu’à Horta aux Açores.
 et c’est parti pour environ 2400 miles ( environ 4400 km ) jusqu’à Horta aux Açores.
 mais parfois cela réussit et nous pouvons améliorer l’ordinaire.
 mais parfois cela réussit et nous pouvons améliorer l’ordinaire. Après une dizaine de jours de mer, nous serons survolés par un « Rescue Plane » américain qui fera demi-tour après nous avoir identifiés. J’établis un contact radio avec lui et il nous signale qu’ils sont à la recherche d’un bateau. Nous leur indiquons que nous allons ouvrir l’œil et que nous pouvons contacter avec le téléphone satellite le MRCC de la région. Nous apprendrons par notre routeur qu’il s’agit d’un cata « partir II » qui arrivera plus tard démâté aux Açores.
 Après une dizaine de jours de mer, nous serons survolés par un « Rescue Plane » américain qui fera demi-tour après nous avoir identifiés. J’établis un contact radio avec lui et il nous signale qu’ils sont à la recherche d’un bateau. Nous leur indiquons que nous allons ouvrir l’œil et que nous pouvons contacter avec le téléphone satellite le MRCC de la région. Nous apprendrons par notre routeur qu’il s’agit d’un cata « partir II » qui arrivera plus tard démâté aux Açores. et de ses calculs barbares.
 et de ses calculs barbares. Comme à l’aller, nous avons déterminé un point pile entre St Martin et Horta et c’est le moment de la baignade dans le grand bleu avec plus de 4000m de fond.
 Comme à l’aller, nous avons déterminé un point pile entre St Martin et Horta et c’est le moment de la baignade dans le grand bleu avec plus de 4000m de fond.
 
 
 La dernière semaine est marquée par le passage assez sud d’une dépression qui se dirige comme nous sur l’archipel. Nous hésitons à arrêter le bateau pour la laisser passer mais quitte à se faire secouer, autant avancer. D’autant que d’après Michel, une autre n’est pas loin derrière.
 La dernière semaine est marquée par le passage assez sud d’une dépression qui se dirige comme nous sur l’archipel. Nous hésitons à arrêter le bateau pour la laisser passer mais quitte à se faire secouer, autant avancer. D’autant que d’après Michel, une autre n’est pas loin derrière.




 car ils sont pressés de s’affronter au baby foot.
 car ils sont pressés de s’affronter au baby foot.  Puis c’est au tour des grands.
 Puis c’est au tour des grands. 
 après
 après et enfin à l’eau nous ressortons du lagon
 et enfin à l’eau nous ressortons du lagon afin de nous rendre à la marina Fort Louis où une place nous attend afin de préparer le retour de Bénédicte et des enfants et la transat retour pour moi.
 afin de nous rendre à la marina Fort Louis où une place nous attend afin de préparer le retour de Bénédicte et des enfants et la transat retour pour moi.



 Nous sommes alors le 1er Mai et pour mes 50 ans, les filles ont eu la gentillesse de faire quelques gâteaux (sous le regard de quelques gourmandes encore affamées par leurs baignades).
 Nous sommes alors le 1er Mai et pour mes 50 ans, les filles ont eu la gentillesse de faire quelques gâteaux (sous le regard de quelques gourmandes encore affamées par leurs baignades). 

